Blenheim
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 Un matin plutôt mouvementé [Dillon]

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Sookie D. Malone
Sookie D. Malone
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Date d'inscription : 25/09/2010
Avatar : Katie Cassidy
MessageSujet: Un matin plutôt mouvementé [Dillon]   Un matin plutôt mouvementé [Dillon] EmptyLun 27 Sep - 20:09

Le soleil était haut, très haut dans le ciel et j’étais basse, très basse sur terre. Pour tout dire, j’étais étalée de tout mon long dans l’herbe tendre, le long du Connecticut. Autant vous dire que j’étais bien, ainsi chauffée par les doux rayons de monsieur soleil. Si j’étais ivre ? Oh ! non. J’étais plutôt en train de sortir d’une nuit de torpeur. Bon, d’accords, j’étais ivre. Mais pas morte. Je venais tout juste de sortir d’une nuit blanche passée à boire et à danser. Autant dire le paradis pour moi. Sauf qu’au petit matin, la chute fut violente. Il fallait partir au plus vite. La femme ou la famille, je n’ai pas pris garde, allait rentrer d’une minute à l’autre. Flûte, on ne peut vraiment pas prendre la bouteille de manzana ? Non, bon, ben au revoir alors. A une de ces nuits. Oui, le départ avait ressemblé à cela. Soyez rassurez chers amis d’un soir, je sais être discrète et garder le secret sur vos activités de la nuit.
Bref, j’étais encore en nage. Mes yeux n’étaient pas totalement en face des trous et il me fallait un temps pour comprendre que mon sourire était adressé à un vieux monsieur sur un banc. Il me rendit mon sourire très chaleureusement, sauf que le sien était plus édenté que le miens. Mon dieu, les vieilles personnes m’amuseront toujours ! Les vieux papys en particulier. Ils adorent qu’on les aime. Sans blague, ils aiment être choyés et appréciés des jeunes. La preuve en était, ce pauvre vieux monsieur qui passait sa matinée seul sur ce banc venait d’être rasséréné par le sourire d’une fille de vingt et un ans légèrement pompette. Ah s’il savait que la génération actuelle est si délurée ! Sûrement, la mignonne petite jeune femme qu’il observe ( moi, en l’occurrence ) lui paraîtrait beaucoup moins angélique. Nombre de personnes, en me voyant, s’imaginaient que j’étais un parfait petit ange. Je les décevais bien souvent. Mais franchement, je n’en avais pas grand chose à faire. Ce qui m’importait était de m’amuser. Le reste n’avait aucun intérêt.
D’ailleurs, plutôt que de rester ainsi vautrée dans l’herbe, ne serait-il pas judicieux de se lever et de regagner mes pénates ? L’idée était bien attirante, mais l’action avait quelque temps de retard. Impossible de bouger l’orteil. J’étais figée sur place. Si bien, si à l’aise… Depuis combien de temps étais-je ici, à Blenheim ? Vingt quatre ans, tout au plus. L’activité permanente des grandes villes me manquait parfois, mais il faut reconnaître ce qui est, ici, on peut tout aussi bien s’amuser. Et mettre un peu de pagaille dans la vie des gens aussi. Vous m’imaginez garce n’est-ce pas ? Vous avez sans doute raison. Rendre les choses plus compliquées chez les autres est mon passe temps favoris. Enfin, après m’occuper de la gente masculine ! Quoi qu’il en soit, s’il y a une querelle dans un couple, soyez sûre que j’en suis la cause. En fait, je ne m’attaque qu’à ces spécimen rare : les amoureux. Pourquoi ? La réponse est évidente, parce que je hais l’amour. Ou plutôt parce que je n’y crois pas. Et rappeler au monde entier que « les histoires d’amour finissent mal, en général » est un ravissement pour l’esprit. Pour mon esprit en fait. Celui des deux victimes, lui, beaucoup moins.
Je me redressais un peu trop soudainement et ma tête tourna quelque peu. J’imaginais assez bien la dégaine que je devais avoir. Mes chaussures étaient à côté de moi et mon tee-shirt tombait nonchalamment sur mon épaule. Quant à mon short, ce n’était pas le mien. J’avais prit le premier venu en partant ce matin. Pas de quoi en faire un drame, quelqu’un, quelque par, avait ma jupe. L’idée me fit sourire. C’était un drôle de truc au final.
Je me remis allongé sur l’herbe les yeux rivées sur le ciel, le ciel était bien dégagée, la chaleur du soleil qui venais pénétré ma peau me rendais si bien alors pourquoi bougé ? surtout que aujourd’hui on n’était dimanche donc pas de boulot pour moi, a moi cette forêt et tout ce qui s’y trouve.
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L. Dillon Blackhawk
L. Dillon Blackhawk
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MessageSujet: Re: Un matin plutôt mouvementé [Dillon]   Un matin plutôt mouvementé [Dillon] EmptyLun 27 Sep - 21:51




Sookie D. M. & L. Dillon B.




4 années étaient partie en fume. J’ai tout oublié. Dire que lorsque je voyais ça à la télé, j’en rigolais. Aujourd’hui ça me terrifie. Je ne sais plus rien de moi. Certaines photos qui trainent dans la maison devraient évoquer certains souvenirs. Or, je fais chou blanc à chaque fois. La photo de mon père et moi, où nous posons en tenue de plongé ne m’évoque rien. Surement l’une de nos plongées fructueuses. En fait, je ne sais pas. Aucune idée. Callie n’était pas présente à l’époque. Et Diaz… et bien… à croire qu’elle devient invisible ses derniers temps. Même à la boutique, c’est à peine si je la croise.

Je quitte tout juste l’hôpital. Les infirmières chuchotent toujours sur mon passage, ce qui m’est des plus désagréables. J’ai parlé au médecin - que j’ai certainement rencontré auparavant – pour m’expliquer précisément le cas de mon père. Comment en est-il arrivé à cet état ? Je ne devrais même pas avoir à poser la question. Pourtant elle a traversé mes lèvres et j’ai immédiatement vu le malaise du médecin. Toute cette ville connait ma famille. Bien sûr, les Blackhawk sont réputés pour mourir jeune et avoir une vie mouvementée mais mon père a toujours été du genre casanier et prudent. C’est pour ça que je comprends pas. Néanmoins personne ne se presse pour me délivrer la vérité. Je suis sensé retrouver mes souvenirs avec le temps et si jamais ça ne se produisait pas ? Je resterais alors dans le flou complet jusqu’à la fin de mes jours ? Je ne l’envisage pas. Cette situation m’est de plus en plus insupportable. Le médecin qui m’a ausculté avant ma sortie de l’hôpital m’avait préconisé du calme et peu de stress. Ce type devait vraiment sortir de l’hôpital universitaire où il a étudié. A Blenheim, il est tout simplement impossible que ma ne soit pas connu des autres habitants. Je détiens des terres, j’ai une boutique, je suis celui qui fait visiter l’île aux vacanciers en leur narrant l’histoire de ce bout de terre perdu dans la mer. Je suis de ses familles générationnelle qui sont comme des piliers. Alors pourquoi garde-t-on encore le silence sur ma propre vie ?

La forêt. Je crois que ça fait longtemps que j’y ai pas mis les pieds. Gamin, j’aimais y venir. Pour réfléchir. Pour disparaitre et qu’on arrête de me dire que je suis comme ma mère. Un lâche. Ça, je l’ai souvent entendu. J’ai toujours été différent des autres gamin parce que jouer au rugby ou au foot n’a jamais été une passion pour moi. J’aime l’eau et ça, je crois que c’est héréditaire. Protéger la nature est aussi important à mes yeux. Bien des personnes ne connaitront jamais les trésors enfouis sous la mer, moi je les ai vu et je les verrais à nouveau. Plonger me manque. C’est comme respirer. Sans cette végétation et ce besoin de m’immerger entièrement, je me sens dépayser. Mais le pire, reste l’absence de mon père. La vérité fait mal et je doute de pouvoir un jour parvenir à passer outre cette blessure. Mes pas me pousse, jusqu’à cette clairière que je connais pour y avoir trainé un certain nombre d’heures lorsque j’étais haut comme trois pommes. Je ne m’attends surement pas à trouver de la compagnie. Je fronce pourtant les sourcils en reconnaissant cette silhouette.

« - T’es encore en vie ou j’dois appeler les secours. » ronchonnais-je en me laissant tomber à côté d’elle. « Qu’est-ce que tu fabrique ici ? C’est nouveau de trainer ici ? T’as perdu ton chemin jusqu’à la maison… »


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Sookie D. Malone
Sookie D. Malone
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MessageSujet: Re: Un matin plutôt mouvementé [Dillon]   Un matin plutôt mouvementé [Dillon] EmptyLun 27 Sep - 22:16

Un matin plutôt mouvementé [Dillon] Spn15

Un matin plutôt mouvementé [Dillon] Spn14t

Je me trouvais là, allongée dans l’herbe dans cette immense clairière, les yeux rivés sur ce ciel bleu sans aucun nuage, un ciel tellement magnifique qu’on dirait la mer enfin je me comprends.
Cela devais faire bien une petite heure que je me trouvais ici, il y avait personne ce matin mise a part ce papy, un peut bizarre mais gentil.
Je fermais les yeux un instant, j’étais toute décontracté, j’entendais les oiseaux bavardé ensemble ou plutôt se disputais vue comment sa crier peux être une dispute de couple, a cette pensé ce lâcha un petit sourire aux coin des lèvres, mais très vite mes pensées m’emmène ailleurs, 2 ans en arrière ou ma vie a changé, deux ans ou j’ai fais quelque chose de vraiment mal, enfin je me regarde plus quand avant, comment peut-on tomber aussi bas dans ce monde la. Mais heureusement pour moi j’en suis sortie, sûrement grâce a Dillon enfin j’en suis même sur, mais a lui aussi j’ai été obligé de mentir lui inventé une histoire pour qu’il me lâche enfin avec toute c’est question. Mais voila que aujourd’hui il a besoin de moi durant un accident il a perdu quatre années de sa vie, comment lui dire pour son père, comment avoir les bons mots pour le rassuré, j’ai beau être une amie d’enfance, une sœur je ne trouverais jamais les mots assez fort pour lui mais il sait une chose c’est que je suis et serais toujours la pour lui.
C’est alors qu’une ombre viens perturbé mes pensées, les yeux encore fermé je pu reconnaître la voix de Dillon, a ce moment la j’allais me préparer a me lever d’un coup, mais mauvaise idées je retombes aussitôt posant une main sur mon front, je l’écoutais parlé, mon dieux qu’es qu’il parlais fort.


Dillon je t’en pris parle légèrement moins fort, ma tête va explosé. Dit-elle en ce tournant vers son ami de toujours. Pour répondre a ta première question, je suis bien en vie du moins je crois dit-elle en lâchant un petit sourire a Dillon. Euh… nan je me suis pas perdu j’avais juste besoin de me retrouvé un peu seule, puis c’est sympas ici et franchement il peut rien m’arrivée je connais cette endroit comme ma poche. Et d’ailleurs c’est quoi toute c’est question tu me fais un interrogatoire ? dit-elle tout en ce laissant tombé a nouveau dans l’herbe, et en posant son bras au dessus de c’est yeux pour caché un peu le soleil qui lui faisant mal aux yeux. Au faite toi qu’es que tu fais ici, tu échappe a la méchante petite Callie dit-elle sur un ton moqueur.
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L. Dillon Blackhawk
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MessageSujet: Re: Un matin plutôt mouvementé [Dillon]   Un matin plutôt mouvementé [Dillon] EmptyMar 28 Sep - 16:52



Vivre à Blenheim n’avait rien de fondamentalement dangereux. Certaines personnes ne quittent jamais l’île. Certes je fais à moitié parti de ces personnes. Je ne cherche pas les aventures, ce sont elles qui viennent à moi. Je ne suis pas intrigué par ce qui se déroule sur le continent. Ni même curieux d’aller ailleurs. A vrai dire, j’aime Blenheim et sa simplicité. C’est ma ville, ma vie et c’est l’unique endroit où je me sens bien. J’aime cette petite ville parce que tout le monde se connait mais surtout je l’aime pour son charme et pour ce que la nature nous offre de si merveilleux. Blenheim n’est pas comme ces autres îles touristiques ou les hôtels poussent comme des champignons. La nature est encore maîtresse et c’est ce qui me plait. Cette nature c’est ce qui a bercé mon enfance. Il y a tous ses coins où l’on redécouvre ce côté paradisiaque que l’on ne peut trouver nulle part ailleurs.

Le coté sauvage me plaît surement parce que je suis un peu pareil. Capable de ne rien dire pendant des jours où être une vraie pipelette si jamais je me retrouve en compagnie de ma chère acolyte. Quitter l’hôpital m’était nécessaire. J’avais besoin de faire le point, de réfléchir à ce que je déciderais. Mais avant tout, j’aimerais comprendre comment il en est arrivé à être alité dans ce lit. Seulement, je dois être le seul à savoir la terrible vérité. C’est ce que Callie m’avait confié. Sauf qu’une autre personne était au courant bien que j’avais oublié cette période. Diaz. Elle savait tout de l’accident. Enfin ça relevait du sabotage sans qu’on ait jamais su qui en était à l’origine. Une bouteille de plongée trafiquée. Un accident de décompression qui lui valait d’être dans le coma à ce jour. Une histoire dont j’ignorais tous les tenant et aboutissant depuis mon propre accident quelques mois plus tôt. Si moi, j’avais encore la possibilité de faire remonter des souvenirs à la mémoire, il était quasiment impossible que mon père se réveille un jour. Le médecin ne savait pas énormément de chose sur l’accident mais il m’a attesté que ça remontait à 3 ans. 3 ans qu’il était dans ce lit.3 ans que je n’ai plus pu échanger une moindre conversation avec lui. 3 ans d’horreur en somme. Mes pas me mènent à la forêt et je marque un temps d’arrêt en reconnaissant cette silhouette familière avant de me laisser tomber à son coté. Nos joutes verbales reprennent de plus belle et il me faut à peine quelques secondes pour sonder l’état de la jeune Malone. « Tu te sentirais p’t’être mieux si j’criais sur tous les toits. » ironisais-je avant de secouer la tête. « C’est quoi le problème pour que tu te mettes dans cet état ? » D’accord c’était peut-être pas avec mon mordant et mon interrogatoire qu’elle en viendrait à se confier mais quand même. J’étais pas n’importe qui. Bien sûr qu’elle connait le coin comme sa poche. Elle est comme moi. Tous les lieux tranquilles, elle les adore. En partie parce qu’elle peut se permettre d’alignée deux pensées sans être dérangé. Sauf qu’aujourd’hui, on avait choisi le même lieu. Et c’était encore d’autant plus étrange que chacun connaissait pratiquement tout de l’autre. « Non. Si j’voulais t’interroger, j’t’aurais déjà menacé. » C’était vrai. Chaque rendait la vie impossible à l’autre et forcément un de nous deux était obligé d’abdiquer avant que ça se finisse en séance intensives d’apnée et chamailleries intempestives. « Moi ? Je… laisse Callie en dehors de ça. » Grinçais je machinalement. Elle pouvait pas s’en empêcher et moi ça m’agaçait. Parce que finalement je n’étais pas complètement insensible à celle qui portait mes enfants. « J’étais à l’hôpital… pour mon père. » appuyais je bien sur mes derniers mois, rivant alors mes yeux dans les siens.


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