© Psychozee

BILLIE-GRACE BROWN

« Son mutisme est assourdissant. »
STARRING TERESA PALMER

I think it's not to be

NOM(S): Brown mon patronyme aussi simple qu'un "bonjour" ou qu'un "au revoir" et d'origine australienne dit-on. je n'en suis pas plus fière que cela, disons, que c'est pour moi un moyen de savoir à quel "clan" j'appartiens, qui sont les gens qui constituent ma famille, les gens qui doivent m'être proche et qui par définition je dois aimer ou me forcer à le faire..
PRÉNOM(S): Billie-Grace j'aime mon prénom, du moins, je le trouve assez original pour pouvoir affirmer à quasiment 100% être la seule à le porter. un petit peu d'originalité dans mon monde ne fait pas de mal. un rapprochement entre billie et grace. deux prénoms que mes parents affectionnaient je suppose.
ÂGE: Dix-neuf ans "majeure et vaccinée" et pourtant on me dit encore jeune et candide, ayant encore tout à apprendre de la vie. pourtant j'ai l'impression d'avoir connu les pires choses, à quand les bonnes ? et puis j'ai l'âge de signer des chèques, d'utiliser une carte bancaire, de faire mes choix, de me faire arrêter aussi. libre devant la loi, enfin.
LIEU DE NAISSANCE: Brisbane, Australie. the most beautiful country in the whole world darling. si je n'aimais pas plus que cela mon patronyme, mon pays, ca c'est une autre histoire. l'Australie c'est ma vie, l'Australie c'est mon enfance et mon futur, mon tout, je ne sais pourquoi mais j'ressens un puissant lien qui me rattache à lui.
EMPLOI/ETUDES: Artiste en herbe. oui ne pouvant pas m'exprimer comme le commun des mortels, je m'exprime différemment et notamment via la peinture, l'écriture, la musique et surtout la danse. le tout combiné pour en faire mon métier. j'vous jure j'y arriverais..
STATUT: Célibataire. ma vie est compliquée, l'amour l'est encore plus. alors un mélange des deux pourrait me terrasser mais j'avoue être encore bien naïve pour croire en ce concept idéaliste du "prince charmant", de "l'âme soeur".
GROUPE: Easy to please.

I & my enthusiastic cloud

« On dit que le temps guérit les blessures. Je ne suis pas d’accord. Les blessures restent. Avec le temps, l’esprit, pour se préserver, les recouvre de cicatrices et la douleur diminue, mais elles ne partent jamais.. »

04h28. Hôpital de Brisbane. Australie.
« Félicitation Madame Brown ce sont de magnifiques jumelles. » annonça alors le médecin un sourire aux lèvres, approchant les deux petits êtres vers leur mère. La mère sourit faiblement, épuisée par un accouchement qui n’en finissait pas et tendit ses bras frêle pour qu’on les lui donne, elle avait là, sous ses yeux ébahit, sa descendance, la prunelle de ses yeux, sa chair et son sang. Cependant, médecin ou pas, spécialiste ou pas, c’était tout aussi flagrant que le nez au milieu de la figure: l’une de ses filles paraissait plus faiblarde que l’autre, plus frêle, fragile et affaiblie. Et leur sourit simplement.

05h02. Hôpital de Brisbane. Australie.
« Les jumelles Brown, ont été placé à la nurserie. » dit alors l’infirmière au docteur, débarquant dans son bureau tout sourire. « Bien.. » murmura le docteur pensif, assis sur sa chaise, réfléchissant. «  Qu’y a-t-il docteur ? » demanda l’infirmière désormais inquiète, fronçant les sourcils. « On a failli en perdre une durant l’accouchement et ce n’aurait même pas été de notre faute.. Mais de son développement dans le ventre de sa mère. » répondit-il les mains jointes, coude sur le bureau, l’air totalement absent. « Comment ca ?! » s’exclama soudain la jeune femme alarmée, ne comprenant même pas comment ca pouvait être possible. « C’est très simple, il semblerait que l’une des jumelles se soit emparée, tout au long de son développement, de tout ce que leur mère leur donnait ne laissant rien ou presque rien à l’autre. Inconsciemment ou pas elle a failli tuer sa jumelle…» expliqua-t-il d’un air passif, se demandant comment cela était possible, s’imaginant également le futur caractère de cette jumelle, la futur relation entre les deux jumelles, se disant que tant de cruauté et de haine à l’état de fœtus était très révélateur tout en espérant se tromper. « Comment est-ce possible ? Que vas-t-il arriver maintenant ? Est-ce qu’il faut prévenir les parents ? .. » débita-t-elle ensuite se rendant compte de la « gravité » de la chose, s’agitant nerveusement. Il releva alors son visage terne et ses yeux fatigués vers la jeune demoiselle qui se tenait ahurie devant lui et haussa les épaules incapable de répondre. Puis silencieusement il lui adressa un signe de tête et elle comprit que la conversation s’arrêterait là et elle tourna les talons puis sortie sans un mot.

« Je te regarde, tu me regardes, tu crois que je t’aime mais je t’emmerde... »

14h57. 5ans. Derrière chez grand-mère Brown. Blenheim.Nouvelle-Zélande. Vacances.
Jour d‘été, plutôt ensoleillé, ciel dégagé plus que jamais bleu et pas un nuage en vu. Le vent frais fouettait son visage de poupée alors qu'elle s'élançait, courait de toutes ses forces, pour rattraper sa jumelle pleine de vitalité qui l’avait défié à ce jeu là et qui était déjà bien loin devant elle. « Carliiiiiiiie ! Attend moi s’il te plait ! » s’époumona-t-elle toujours entrain de lui courir après. « JAMAIS ! TU N’AS QU’A COURIR PLUS VITE ! » rigola-t-elle l’air joyeuse, heureuse même. Courant rapidement, trop rapidement pour sa sœur, et pourtant celle-ci n’avait même pas l’air fatiguée, elle semblait faire sa promenade du dimanche contrairement à l’autre qui avait l‘impression de crever tant ses jambes se faisaient de plus en plus lourdes. « Maais, tu cours trop vite Carlie, s’il te plait attend moi » la conjura-t-elle le souffle coupé, sentant son cœur tambouriner plus violemment dans sa poitrine, sentant également ses jambes la lâcher petit à petit. « Billie ! T’es trop lente sérieux ! C’est désespérant !! » dit-elle d’un air taquin avec pourtant une pointe de méchanceté. En effet, jouer à la course c’était si drôle et qui plus ait dans les champs de pâquerettes derrière chez grand-mère. Les oiseaux chantait tout semblait être au mieux, enfin presque, Billie-Grace courrait, courrait, ses cheveux blond virevoltaient grâce à la douce et légère brise qui soufflait paresseusement. Billie-Grace ne rattrapa pas sa jumelle, au contraire, elle commença à sérieusement s’essouffler et s’arrêta justement pour reprendre son souffle. Brusquement elle s’assit dans l’herbe, commença à avoir mal à la tête, elle sentit son esprit s’embrumer, sentit des fourmillements dans ses jambes jusqu’à ce qu’elles s’endolorissent, et là plus rien. La demoiselle tomba et ne se releva plus. Elle ferma les yeux et senti son corps devenir lourd et son esprit quitter l‘herbe fraîche et moelleuse, et n’eut pas besoin d’exhorter son esprit pour qu’il quitte son corps aussi aisément qu’il n’en reviendra… « Billie ? Billie ?! … Arrêtes de faire semblant c’est pas drôle ! réveille toi…»

18h10. 5ans. Hôpital de la ville. Blenheim. Nouvelle-Zélande. Vacances.

« Pourquoi je suis faible, pourquoi j’suis faible par rapport à Carlie, pourquoi elle ne m’aime pas, pourquoi elle n’aime pas que je sois son double, pourquoi.. Pourquoi est-ce que j’ai mal au cœur, à la tête, par tout.. Pourquoi, c’est injuste, j’voulais être comme tout le monde, je voulais qu’elle m’aime, qu’elle soit fière de moi… »

« Votre fille, Billie-Grace, est indéniablement plus faible et fragile que sa jumelle. » annonça le médecin aux parents étaient à deux doigts de virer fou après avoir attendu toute l’après-midi sans nouvelles concernant leur petite. « Comment ca ?! Expliquez-vous enfin ! » s’écria la mère d’une voix dure et des révolvers à la place des yeux, sur le point de commettre un meurtre. « C’est très rare comme situation.. » commença-t-il avant de croiser le regard révolver de la mère et d’enchainer immédiatement. « Pour faire simple, disons que l’une, en l’occurrence Carlie, a pris le dessus sur l’autre, Billie-Grace donc, durant votre grossesse Madame Brown. » lâcha-t-il sans demi mesure, d’une manière assez franche comme les parents le souhaitaient après tout. Les parents Brown le dévisagèrent ahuris pendant plusieurs et longues minutes. «  Et il n’y a rien que l’on puisse faire ? » murmura la mère toujours choquée, se disant que jamais elle n’aurait pu se douter de cela, jamais on l’avait mise au courant d’ailleurs. « Rien. Hormis faire attention à elle. Et.. Autant vous dire que cet incident aura quelques séquelles. » ajouta-t-il quelque peu gêné avant de relever les yeux vers son assistante qui passait, adressa un signe de tête puis pris congé des parents.

20h18. En ce moment même. Dix-neuf ans. Arrivée Blenheim.
Depuis cette journée là, je suis muette, oui muette, je n’arrive plus à parler, euphémisme les amis, en réalité aucun son ne veut sortir d’entres mes lèvres, j’ai beau essayer j’arrive à rien… et pourtant je me force, je vous jure. Le médecin m’a dit qu’il ne fallait pas m’en faire, que ca allait revenir, que ca prenait du temps, mais j’ai l’impression que je n’y arriverais jamais.. Ca fait tellement longtemps que je ne parles pas, tellement longtemps, trop longtemps, que je commence à désespérer, à ne plus y croire.
En attendant, j’ai appris le langage des signes, mon entourage également et j’ai toujours un calepin au cas où que d’autres ne la parlent pas cette fameuse langue des signes. Je suis toujours aussi vulnérable, un rien me fais tomber malade, un rien me brise, me casse en deux, c’est triste, c’est ainsi. Je m’y suis faite depuis le temps. Ma moitié a failli me tuer il y’a déjà 19 ans de cela. D’ailleurs, la concernant, notre relation est étrange et notamment depuis que je ne parle plus. Bref. Passons. J’ai bien évidement eut des moments de déprime et ca m’arrive encore mais j’ai décidé d’être heureuse malgré mon handicape, malgré mon misérable état de santé.
Actuellement, je suis chez mes grands-parents, à Blenheim, sympathique petite ville en Nouvelle-Zélande où je compte bien couler des jours paisibles, histoire de récupérer de cette année effrénée qui m’a achevé. Ca fait longtemps que je n'y suis pas allée, depuis l'accident en somme. Bref. Je viens d’arriver, du moins, le taxi m’amène chez mes grands-parents, et il m’annonce qu’on arrive dans 2 minutes. J’ai hâte de les revoir, ils m’ont manqué, cette ville également...

© crédit (memorial fox)

Well, well, well. on m'a donné un prénom ridicule donc j'préfère quand on m'appelle "manu" or "emma" guess why *ZBAAF* ensuite j'ai dix-sept y.o && j'ai choisi de m'inscrire parce que d'un j'avais un nouveau personnage en tête mais surtout parce que j'étais sur la première version et que la deuxième est tout aussi géniale so.. ♥