© Red Shade

Logan Pete Daniels :

« Décider de ne pas être un salopard permet de se sentir plutôt bien... Ca pourrait presque remplacer Dieu. »
CHACE CRAWFORD

I think it's not to be

NOM(S): Daniels
PRÉNOM(S): Logan Pete, tout deux choisis par mon paternel
ÂGE: Vingt deux ans
LIEU DE NAISSANCE: Sydney, Australie
EMPLOI/ETUDES: Tout jeune directeur d'une entreprise d'import export léguée par mon père
STATUT: célibataire
GROUPE:

I & my enthusiastic cloud

« Ils étaient spéciaux… » bien sure qu’ils l’étaient, bordel ! Et toi, sale petit raphia, essaye juste de glorifier leur mémoire histoire de faire marcher en ta faveur la machine à fric encore quelques temps. Ils me dégoûtent, tous autant qu’ils sont. Mais en partant pour cette croisière, en nous laissant Kirby et moi, ils nous ont laissé le lourd fardeau d’avoir tous à les supporter. Malgré la peine. Malgré la haine. Malgré tout. Et nous, simples héritiers de la puissance colossale qu’ils avaient construits nous retrouvions orphelins. Fatalité ? Nous avions toujours tout eux. La meilleure éducation possible, leur demi présence était bien souvent comblée par des tonnes de cadeaux que nous n’avions pas demandé. Cadeaux qui venaient des quatre coins du monde, qu’il leur était facile de faire importer entre des milliers d’autres produits dans les énormes cargos de leur entreprise. « Je laisse maintenant la parole à leurs enfants, vers qui se tournent aujourd’hui toute notre affection et notre soutient. » Applaudissement, elle lâche ma main et se lève. Kirby prenait pour une fois son rôle d’aîné à la lettre, et se rendait au micro avec une tristesse que je ne lui avais jamais connu. Et pourtant… ma jumelle de sœur, si tu savais comme j’aimerais te les ramener ! Et tu prends la parole, et chaque mot me fend le cœur un peu plus. Tu as toujours su me parler, et t’entendre parler d’eux me rassure un peu plus. Nous seront toujours une famille, toi et moi, quoi qu’il arrive. Je surveillerais tes arrières et toi les miennes, unis, comme ils l’ont toujours voulu. Tu leurs ressembles, tu sais ? Je n’arrive pas à savoir si c’est le regard de maman lorsqu’elle se perd dans ses pensées que je te vois prendre ou bien si ta posture me rappel notre père, mais je sais qu’ils ne sont pas totalement partis. Tu es là, et c’est pour moi le plus important. Tournant la tête vers la foule, j’ai envie de tuer ceux qui te regardent comme l’enfant que tu étais il y a encore quelques années. Nous ne sommes plus des enfants. Plus maintenant. La cours des grands nous appelle, pour moi trop vite, mais nous n’avons pas le choix, et je sais que tu t’en sortiras à merveille, comme toujours. Je t’écoute, et tu croises mon regard, les yeux brillants. J’ai envie de me lever, de t’emmener loin d’ici, de te dire que ce n’est qu’un rêve, mais nous ne sommes plus des enfants.

Je me lève alors, m’approche de toi, laissant un baiser sur ton front, une main présente au bas de ton dos, et te laisse le choix de partir ou non. Tu retrouves ta chaise parce que je sais que les vertiges sont vites arrivés ces temps ci, et je ne t’en veux pas. Les regards se braquent sur moi, il est temps de prendre la parole. « Mon père me faisait essayer toutes les battes de baseball qu’il voulait lancer sur le marché. Il disait qu’il voulait l’avis d’un professionnel, un avis vrai. Mais entre nous, c’était sa manière à lui de passer du temps avec moi. Les grands discours n’étaient pas son fort, mais nous nous comprenions à demi mots. Et je l’ai toujours admiré. » une boule commençait à se former au fond de ma gorge, m’éclaircissant la voix, j’essayais de l’atténuer. « Quant à ma mère… je me souviens encore de ces jours où elle prenait un malin plaisir à devancer notre nourrice pour venir nous chercher à la sortie de l’école. Elle voulait qu’on remarque sa présence, qu’on sache qu’elle était là pour nous, malgré son emploi du temps. » et je comprenais maintenant pour quoi. Tu as vu, je suis là. Logan, tu as vu, maman est là !… parce qu’elle n’avait pas été là pour lui. Seule ombre au tableau, ombre qui venait de voir le jour. Comme un frère qu’on attendait pas. Mais l’assistance n’a pas à savoir, point. « Si aujourd’hui ma sœur et moi vivons des moments douloureux, sachez bien que nous saurons faire face. Et en temps qu’actionnaires majoritaires de l’entreprise Upcod, je vous annonce aujourd’hui mon intention de diriger cette entreprise, dans le respect de la mémoire de mes parents. C’était leur souhait le plus profond, et je compte le respecter. » Quelques réactions dans l’assemblé, dans un autre contexte, cela m’aurait fait doucement sourire. Le silence revient peu à peu. « De la part de ma famille et de moi-même, nous vous remercions vôtre soutient. Merci. » Un pas de côté, je viens prendre Kirby par la main. Nous ouvrons la danse, suivant le cortège. Ce soir, nous partirons pour la Nouvelle Zélande. La plupart des gens pensent que nous avons besoin de nous ressourcer, et ils n’ont pas tord. Mais nous avons surtout besoin de faire la lumière sur ce Dillon, à qui revient dix pourcent des parts… pas qu’elles m’intéressent. Mais lui…

© crédit (golden edge)

ASeven, dix huit ans dans une petite semaine, je bave volontiers devant mon avatar, je regarde la Tour Eiffel de mon pigeonnier, je bois du Pepsi, je lis Le portrait de Dorian Gray, j’écoute Pink Floyd et… bah, je crois que j’ai fait le tour !