© Ally Bee

SUZIE MOEA SKELDEN :

« Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux, et l'amour satisfait, qui vous rend idiot. »
STARRING GEMMA ARTERTON

I think it's not to be

NOM(S): Skelden, je n'en connaît pas du tout l'origine, mais je préfère me nommer ainsi que de m'appeler Smith. A part les membres de ma famille, je n'ai jamais rencontrer qui que ce soit portant le même nom que le mien.
PRÉNOM(S): Susannah, ouais et j'en suis plutôt fière et cela même si il est un tant soit peu ringard. Il faut dire que mes parents n'ont pas fait de cadeaux en choisissant mes prénoms ou ceux de mon frère. Je préfère toutefois me faire appeler Suzie, court et plus simple. En second ils ont choisi Moea, prénom maori dont je ne raffole pas réellement.
ÂGE: J'ai vingt-quatre ans, rien de plus à dire.
LIEU DE NAISSANCE: Je suis née à Singapour, mais je n'en ai aucun souvenir puisque mes parents sont revenu en Nouvelle-Zélande presque aussitôt ma naissance. Dommage, j'aurais bien aimer y vivre un moment.
EMPLOI/ETUDES: Mon père aurait aimer me voir dans le domaine du droit et ma mère dans celui de l'art. Perdu pour eux, car même si je suis un peu folle sur les bords, c'est la médecine qui m'a toujours attirée. Oh, je ne suis pas étudiante en chirurgie ou quoi que ce soit... Non, je viens d'obtenir mon diplôme de sage-femme et suis embauchée depuis peu à l'hôpital de Blenheim.
STATUT: Hum... Je suis en couple depuis près de sept mois, mais cela est secret. Personne de mon entourage n'est au courant et pour cause, celui qui a pris possession de mon cœur est en instance de divorce. Je l'ai rencontré lors d'un stage à l'hôpital et je suis certaine que c'est l'homme de ma vie.
GROUPE: Life in technicolor.

I & my enthusiastic cloud

MAI 2001

- Pauvre idiot, va voir ailleurs si j'y suis.

Suzie venait de claquer la porte de sa chambre au visage de son frère avant de se laisser tomber sur son lit, pestant contre la nature et l'idiotie de ses parents. Être fille unique aurait été beaucoup plus facile pour sa personne, surtout qu'avec un frère protecteur, ce n'était pas tout les jours facile. Après tout, à quinze ans, il était plus que normal qu'elle est un petit copain. Pas pour son aîné qui lui avait fait comprendre qu'elle était trop jeune et surtout trop naïve pour ne pas savoir ce qu'un garçon de son âge pouvait attendre d'une relation. Il croyait quoi, qu'elle allait devenir bonne sœur ? Elle n'était pas née de la dernière pluie et n'était pas blanche comme neige par rapport aux garçons, mais seule sa mère était dans la confidence. Beaucoup de ses amies avaient éclater de rire et avait été stupéfaite d'apprendre qu'elle ne cachait rien à sa génitrice, la prenant un peu pour une folle. Mais là, ce qui l'exaspérait était un garçon qui portait le nom d'Indiana. Il avait beau n'avoir qu'un an de plus qu'elle, il croyait en savoir plus sur la vie. Alors qu'elle allait se lever pour mettre un peu de musique, Suzie entendit un petit coup contre sa porte puis son père entrer dans sa chambre. Il y avait bien longtemps qu'il n'était pas venu ici, surtout pour parler.

- Susannah, tu as envoyer balader ton frère ? Puis-je savoir pourquoi ?
- Parce qu'il s'occupe de ce qu'il ne le regarde pas, tout simplement.
- Il veux juste te protéger.
- Je le sais et je suis heureuse de savoir que quelqu'un veille sur moi... Mais ce n'est pas vous un jour qui nous avez dit qu'il faut faire des erreurs pour grandir et devenir une bonne personne ?
- Oui, mais dans un sens je comprend la réaction de ton frère envers toi. J'avais la même envers ta tante Clare pendant notre adolescence, mais tu ne pourras jamais le comprendre. Enfin, tout cela pour dire que je veux que tu ailles en discuter avec lui avant de le dînée. Dépêche-toi.
- Okay.

Et elle l'avait fait, de mauvaise grâce.

SEPTEMBRE 2008

Quelqu'un d'étranger serait rentrer dans l'appartement que Suzie partageait avec son frère, aurait trouver la jeune femme en train de sautiller comme une petite fille à qui on aurait promis un nouveau jouet. L'impatience était vraiment un défaut et depuis qu'Indie lui avait annoncer qu'il allait lui présenter son petit-ami, elle n'avait pas arrêter de bouger dans tout les sens. Il fallait qu'elle se dépense pour paraître calme devant celui qui était son beau-frère. C'était étrange de dire ce mot alors qu'elle n'avait pas de sœur, mais elle avait toujours respecter son frère ainsi que les choix qu'il avait pu faire. Quand il avait fait son coming-out, elle n'avait pas été surprise et avait même été étonnée du courage dont il avait fait preuve pour avoir pu en parler. Bien entendu, leur père avait perdu un peu de ses couleurs avant de prendre conscience que seul le bonheur de son fils lui importait. C'est ce que Suzie aimait bien dans sa famille, la tolérance et l'envie de laisser chacun vivre sa vie, enfin en grande partie. Maintenant âgée de vingt-deux ans, son frère prenait toujours un malin plaisir à la mettre en garde contre la gent masculine. Le bruit de l'ouverture de la porte la fit cesser de tourner en rond et se tourner vers l'entrée de leur petit salon. Ils venaient enfin d'arriver. Grand sourire aux lèvres, elle s'approcha en faisant attention de ne pas chuter. Enfin, elle pu découvrir celui qui avait réussi à ravir le cœur de son frère dès leur premier rencontre ou presque et qui plus est, au rayon fromagerie d'un supermarché. Comme quoi cela pouvait arriver n'importe où. Elle compris tout de suite pourquoi son frère avait craquer, même si le physique n'était que secondaire, il avait vraiment beaucoup de charmes. Spontanée, elle s'approcha et déposa un baiser sur la joue de chaque garçon.

- Je suis Suzie, la merveilleuse petite sœur de l'idiot qui te sert de petit-ami. Ravie de te rencontrer, depuis le temps que j'entends parler de toi, je croyais que ce moment n'arriverais jamais.

Elle avait bien remarquer que le jeune homme était un peu étonnée par son comportement, mais elle ne pouvait pas agir autrement que comme elle le faisait d'habitude. Ils s'installèrent et commencèrent à parler de tout et de rien jusqu'à ce qu'Indie se lève pour aller chercher à boire. Sérieuse, elle s'approcha du jeune homme et s'installa à côté de lui.

- Tu sais, je suis peut-être un peu folle au premier abord, mais là je suis très sérieuse. Ecoute et tais-toi. Je pourrais te détester rien qu'à cause de la manière dont mon frère parle de toi, mais tu sais ce qui m'empêche de le faire ?
- Non...
- Je t'ai dit de te taire.
- Excuse, je croyais que c'était une question.
- Ouais, s'en était une, mais elle était rhétorique. Ce qui m'empêche de t'envoyer balader c'est que tu rends heureux Indiana comme jamais personne n'a pu le faire auparavant, même moi. Je l'aime tellement que je pourrais faire n'importe quoi pour lui et la seule chose que j'attendais vraiment, c'est de le voir comme maintenant. Alors, c'est peut-être idiot, mais je te dit merci.

Suzie se redressa avant de retourner à sa place avant que son frère ne revienne avec un plateau rempli de boissons ainsi que de petites choses à grignoter. Ce dernier se réinstalla à côté de son petit-ami avant de se tourner vers elle.

- J'espère que tu ne lui a pas faire peur pendant que j'étais partie.
- Moi ? Je ne ferais jamais ça.

FEVRIER 2010

Suzie n'en revenait toujours pas, elle avait été rapidement aux urgences à la demande d'une des sages-femmes pour le dossier d'une patiente et à son retour, l'engueulade. Il lui avait fallu un peu de temps pour comprendre et s'énerver légèrement, chose à ne pas faire quelques jours avant qu'on ne remplisse son suivi de stage. Elle se retrouvait maintenant derrière l'hôpital, installer sur un petit muret avec une cigarette à la main, décompressant. Les gardes de nuit, si on pouvait appeler cela ainsi, la fatiguait plus qu'elle n'aurait jamais pu le croire. Pourtant, elle ne faisait pas grand chose à part les tâches dont les titulaires adoraient se débarrasser. L'une d'elle avait pourtant accepter de la faire participer à un accouchement et elle pouvait maintenant dire qu'un enfant était venu au monde grâce à sa petite personne. Soupirant, elle regarda l'aube poindre le bout de ses rayons et elle ne pu s'empêcher de frissonner un peu. Le temps était vraiment frais même si le printemps arrivait à grand pas. Alors qu'elle allait rentrer pour ses deux dernières heures, son chemin croisa celui d'un membre de l'hôpital avec qui elle avait rapidement sympathiser. Elle pouvait même avouer avoir un léger penchant pour lui.

- Je ne savais pas que tu étais encore ici.
- Ouais, il y a eu un petit imprévu de dernière minute et je n'ai pas vraiment envie de rentrer chez moi tout de suite.
- Ah, ta femme ?
- Entre autre.
- Je peux pas te dire que je comprend, cela serait mentir et je doit te dire que je ne ferais jamais l'erreur de me marié, même par amour.
- Sage décision, je ne peux pas faire autrement que de saluer tes mots... Un café, ça te dit ?
- C'est une proposition amicale ou une invitation ?
- A toi de choisir.

Elle avait accepter avec une joie dissimulé, tout en sachant que ce n'était pas obligatoirement une bonne chose à faire, surtout par rapport au statut du jeune homme. Après avoir mit sa blouse au sale et dit au revoir à ses quelques collègues stagiaires, elle le rejoignit près de l'entrée de l'établissement hospitalier. Il n'avait pas du dormir depuis une bonne journée, mais elle ne l'avait jamais trouver aussi beau. Il l'emmena dans un petit coffee shop pas très loin de leur lieu de travail et ils discutèrent de tout ainsi que de rien pendant près de deux heures. Suzie n'avait toujours pas compris comment ils avaient pu sympathiser et même si cela remontait à près de neuf mois maintenant, elle se posait toujours la question. Vers neuf heures et demie, elle se retrouvait devant l'appartement qu'elle partageait avec son frère, avec lui. Qu'est-ce qu'elle devait faire ? C'était la grande interrogation. Il y avait ce léger sourire entre eux et cette petite tension. Sans s'en rendre compte, ou alors pour occulter et ne pas culpabiliser, ils se retrouvaient tout les deux dans le salon en train de s'embrasser en essayant de rejoindre la chambre de la jeune femme. Avant d'ouvrir la porte, Suzie s'écarta et planta son regard dans le sien.

- C'est seulement pour cette fois, je ne veux pas être le prix de consolation ou la maîtresse de qui que ce soit.
- D'accord.

C'était il y a sept mois et aujourd'hui, elle ne peux plus se passer de lui. Littéralement.

© golden edge

Moi, c'est Tehodie ou encore Marine. J'ai dix-neuf ans et je travaille depuis quelques temps dans un EHPAD. Je trouve que le forum est super et que rien n'est à changer, continuer comme cela.